At.The.Dusk

Le bonheur n'est-il qu'une illusion ?

Mercredi 30 avril 2008 à 19:28

                         

J
e n'avais pas compris que tu voulais que je ferme les yeux sur ce que j'avais entendu.
Comme elle est belle l'aube ce matin, comme si la nuit était vaincue. Tout comme nous.
Un goût étrange qui reste en moi comme un tatouage sur mon sang qui, j'en ai peur, ne s'efface pas, je le garderai dix-mille ans pour me forcer à me souvenir.
Sur la fenêtre il n'y a plus rien de ces visages qu'on endoctrine, dans les breuvages alcalins & les remarques anodines. Mais sous la peau & le chagrin dorment les doutes & les craintes. La roue tourne, mais en vain sur nos rétines.
Tape toi un rire audacieux & profond dans le silence putride de ta nuit merdique pendant que j'saigne du nez & que le plafond m'assassine. Plus rien à perdre, plus rien à voir, plus rien à boire.
J'étais bien sur le pont des arts, à chercher un truc à fumer, à rencontrer des types espagnols & rien capter. On s'est paumées après & puis il y avait eu trop de choses. Les Noctambules sont des asiles de fous.
Je suis déjà morte, même si c'est faux médicalement, je vais très mal ça se voit, comme personne ne voit, moi-même je me demande l'intérêt de dire ce genre de choses. Haha.
Soleil écorché, vestiges éventrés, corps décapités, squelettes éclatés, fragments de silence dans la transparence ouatée des écrans de contrôle assistance.
L'instant se coagule,
Aurore & rosée, légère & vaporeuse, parfums orangés de ces nuits orageuses, je m'engouffre en fumée dans la fissure, cliché désintégré.
Le temps se coagule.

Un nénuphar dans les poumons, des épines dans le cœur, moi aussi j'ai un jardin intérieur.

Dimanche 30 mars 2008 à 17:06



J
'collerai mes oreilles aux écouteurs,

Pour n'plus entendre ce mal qui me ronge de l'intérieur.
Epiderme arraché,
Surface congelée.
Plus rien ne pénètre dans la plaie béante qui me sert de corps, sauf cette chose infâme, répugnante & puante. Je l'appelle Serpent. Sa façon d'onduler, de glisser entre mes doigts & le fait que je puisse sentir ses écailles froides glisser sur mon corps m'horripile mais me fascine tout autant.
Esseulée, mélancolique,
Sentiment anarchique.
Mon corps voudrait se substituer à la pression constante de l'air, tout comme il voudrait ne plus trembler..
Cerveau sous morphine,
Dans l'coeur une épine.
Elle me déchire de l'intérieur, ma peau se décompose, les restes s'envolent tels des papillons au gré du vent..  Cri miséricordieux, progression douloureuse des miettes de mon enveloppe corporelle.
Extirpant mon sourire poisseux de l'habitude.
Je révèle les fastes de ma solitude.
Chaque nuit se réduire en cendre, Se laisser répandre. La lune déborde & je me réveille seule. Mes neurones alcoolisés frétillant comme des millions d'anguilles dans l'eau. Il fallait choisir une route, alors j'ai choisi la pluie, l'acide à s'en brûler le cœur.
Mandalas schizoïdes & soupirs féminins,
Sur les claviers bulbeux des orages clandestins.

 



 Putain de crises d'angoisses, putain de crises..

Mardi 25 mars 2008 à 18:42

                               
D
érisions sentimentale à bulbe névropathe. La machine met sous cellophane nos rêves pour les congeler. Nous dégustons ainsi par la suite ce ramassis givré & nos cerveaux s'imprègnent d'ecchymoses. Les gargouillements de nos ventres sont les jouissements dans la nuit, & mes désirs amnésiques sont les souvenirs des paumés.
Le jeu de la folie est un sport de l'extrême qui se pratique souvent au bord des précipices où dans les yeux de petites fillettes au bout des couloirs blêmes des labyrinthes obscurs aux fumeux artifices. Ne m'attends pas ce soir car la nuit sera noire & blanche, illuminée, j'ai pendu ma mémoire. Au bout d'un drap froid, je rêve de transparence & d'épouvantes mystiques.
Le long de la frontière qui jouxte l'inconnu en traînant mon cadavre & mon vide pathétique & ma douleur femelle, je me sens terriblement bien.


Sous mon pull-over, pas tranquille,
Ça fait boum boum, c'est pas docile.
Mélancolie banale,
Vodka orange & Gardénal.

Mets moi un flingue sur la tempe & décore les murs avec ma cervelle.

Mercredi 12 mars 2008 à 16:55

                          

L
e corps humain est laid. L'être humain est laid. Suffit d'aspecter notre image dans un miroir pour que le désir d'exterminer notre espèce nous enivre totalement. Des membres grotesques, des déformations monstrueuses. Une pilosité disgracieuse, des besoins ridicules et pitoyables. Faible & dépendant. C'est tout ce qu'il est. Il ne parvient à être beau qu'en se tartinant de produits chimiques ou en arrêtant de manger. Comment une chose pareille a-t-elle réussi à se hisser en haut de l'échelle alimentaire ? Vous pouvez avoir honte de ce que vous êtes. Vous devez même avoir honte de ce que vous êtes. Hideuses créatures.

La fornication est laide elle aussi, pendant que j'y suis. Sachant qu'un être humain est laid, imaginez alors deux être humain s'activant à se reproduire en d'autres exemplaires. Quoi de plus monstrueux ?
Et après, ils se plaignent. De leur vie minable, de leur boulot misérable quand ils en ont un, du système qu'ils ont eux-mêmes créé, de leur grosse femme à moustache & de leurs moutards encore plus laid, la faute à la génétique. Des larmes abondantes créant le néant qui constitue leurs entrailles, ridiculisés au rang de la paranoïa et d'une anomalie bricolée de toute pièce. Ils prennent soin d'entretenir leurs carences multiples un peu plus chaque jour.
Ceux-ci ont tellement peu d'intérêts que l'on peut les ranger par catégories. Cessez de prétendre que l'être humain n'est pas un objet. C'est qu'une chose parmi tant d'autres. Sauf qu'elle s'agite, se reproduit & puis meurt. Ils ont l'impression d'être important parce qu'ils font du bruit avec leur bouche visqueuse, des mouvements avec leur gros bras et leurs jambes désarticulés. Ils font juste plus de bruits que les autres objets. Voilà tout.
Mon but ultime est de les tuer, leur éclater la gueule contre un mur, putain je les hais. Si j'pouvais j'leur ferais sortir les yeux des orbites à l'aide d'une cuillère a café & je les ferais mariner dans du jus de citron, pour ensuite leur faire bouffer, j'arracherais violemment leurs dents une par une avec une tenaille, j'les saignerais comme des porcs & j'repeindrais ma chambre avec leur sang de putain, parait que c'est un bon combustible, je les dépecerais & j'me servirais de leurs peaux pour faire une descente de lit, j'vendrais leurs chairs au kilo, j'utiliserai leurs os comme cures-dents & leurs cranes vides comme bougeoir.
De la langue de vache, vous aimez ça ? Avec elles vous allez être servis.
De la haine à l'état pur, à s'en faire éclater les neurones.
J'ai oublié de dire que je raccourcirai le nez qu'elles ont fort long avec un couteau à viande & que je cramerais leurs cheveux lisses de gourdasses atrophiées. Remarque, leurs neurones glissent mieux dessus.


Tracer à travers foule à grands coups de bras,
Leur éclater la gueule à coups de gun,
Tirer dans le tas à coups de Bazooka, leur exploser le lard.
Eclatés jusqu'au cœur, à coups de marteaux-piqueurs,
la cervelle en purée, les membres écartelés.

Tuez tuez tuez les tous...
Sauter à pieds joints, sur les cadavres humains
pour vider les vers, craquer les os. Rester à piétiner
la chaire flasque arrachée en pataugeant dans la gerbe. Des boyaux des viscères.
En criant en hurlant, la gueule pissant le sang, les mâchoires enfoncées & les yeux révulsés. Tirer sur ces pourris qui pensent comme des nazis, qui bavent comme des débiles, derrière des chefs de file.Toute cette foule ordurière à genoux sous des bannières.
Rampant sous les drapeaux,braillant comme des veaux.


Mercredi 5 mars 2008 à 19:12

                                       
M
échanceté gratuite purulente, génération où seuls les oignons font pleurer, ils se confessent pour mieux recommencer. La cruauté, bien loin d'être un vice, est le premier sentiment qu'imprime en nous la nature ; l'enfant brise son hochet, mord le téton de sa nourrice, étrangle son oiseau, bien avant que d'avoir l'âge de raison.


Sinon :
    - J'ai décidé d'être une langue de pute, comme toutes les filles. Oui, j'ai bien deux bras, deux jambes, dix doigts, je suis comme la populace normalement constituée. Cependant.. Qu'est ce que " Normalement constituée " ? Je crache en silence sur ces esprits mercantiles aux placébos implacables. Idées préconçues, aseptisez vous ! La normalitée est un vague sujet.. Ce pourrait-être ce qui est représenté par une majoritée de personnes, cependant si une majoritée ne sait quoi faire de sa vie, est ce pour autant " normal " ? Régis par des lois peut-être ? Même mon petit Robert ne peut répondre à cette question de façon satisfaisante.


    - La droguée là qui revasse !? Tu choisis quelle orientation ? Quelles options ?
    - Bac L, Options Art appliqués ou Art plastiques ou Lettres, Théâtre, Section Euro, Latin..
    - & sinon ? Autre idée ?
    - J'serai chanteuse/gratteuse dans le métro m'sieur, vous viendrez me donner une petite pièce dans la boite de conserve qui me servira de porte monnaie.
    - Je ne côtoie pas les élèves en dehors du bahut !
    - J'serai plus au bahut m'sieur..

Que faire de ma vie ?
Je serai maigre à en crever, alcool bon marché corrompu. J'adopterai un chat errant qui me bouffera les mollets. Ni contrainte, ni bouffe.. Monotonie, morosité & mélancolie.
Je soutiendrai le regard des gens jusqu'à les fusiller. Le froid finira par m'emporter dans son enlacement glacé & je rirai en vous regardant, si petits vu de là-haut.

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