"Mademoiselle vous tremblez, vous voulez vous enfuir,
Vous savez cette histoire, elle est belle à mourir.
Nous en sommes les héros, les acteurs éphémères,
Vous savez cette histoire, elle est belle à mourir.
Nous en sommes les héros, les acteurs éphémères,
Tous les jours tous ensemble, bâtissons notre enfer." (Devon.)
Mes larmes acides détruisent mon entité vivante encore mieux que la sienne, que j'aimerais laisser sans plus aucun souffle de vie. Laissant les vers caresser ses chevilles, dans ses miasmes corporels. Un vide inaltérable en moi, comme une atmosphère vidée de sa planète. Doucereuse mélancolie du calvaire, mon âme s'est vendue au diable ce matin. Il est des moments où il faut choisir entre vivre sa propre vie pleinement, entièrement, complètement, ou traîner l'existence dégradante, creuse & fausse que le monde, dans son hypocrisie, nous impose. Indifférence latente & opaque. Sourire en coin. Exubérance ironique. Rien à foutre. J'me marre. Tout ça a pris une dimension tellement absurde, à quoi bon. Pour ceux qui se réveillent au fond des abattoirs, sachez qu'on a flingué sur les trottoirs dans les éclats de verre l'automne des discordes notoires. J'm'assieds sur l'cul, des centaines & des milliards d'allumettes craquées, des rois, des reines, des as, tous incinérés & vautrés là au fond mon ventre comme dans leur demeure bionique éternelle. Mais ta tête va s'effondrer & y'a plus rien dedans.
Je crois que j'devrais arrêter de faire en sorte que les gens me haïssent.., cependant, c'est si amusant.
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En ce qui concerne les apparences : Ma tooff : Ganja, Eglantine, Jäde, Gertrude, Juana, Apöcalyptïqua, Pyranya, Louä, Hërbe, Tistiä, Carence, Pistou, Rythanü, Corde, Mélancoliä, Anärka, Ranjo, Cërbiä. & ouais, quand l'ennui vous prend, plutôt que d'boire encore comme une dépravée..
Oui.. Pas étonnant de ma part cette excentricité.