Bonsoir. Pourquoi dire bonsoir, je ne vous connaît pas donc cela revient à être hypocrite, insensé, rémanent, comme ma piètre existence dans cet aphorisme de ma vie. Pourquoi je n' arrive à écrire que lorsque je suis médiocrement mélancolique. Non... Je ne suis pas une enfant famélique d' exultation. J' ai des coups de spleen, comme le ban et l'arrière-ban, pourquoi ? Le monde n' est pas hédoniste. La douleur m' aide, me fait comprendre que je vis, La manière la plus profonde de ressentir quelque chose est d' en souffrir. Cependant j'aime mieux la diminuer que d'en rendre compte, je le dois à mon côté utopiste qui va & vient perpetuellement comme le souffle du vent. Apparament, j' aurais surtout quelques troubles sociopathe ce qui m' assimile au fait que j' ai du mal à ressentir les émotions humaines. C'est ce qui explique mon manque d'empathie quand je suis confrontée à la souffrance ou autre sentiment pitoyable des autres, en témoignant d'une incapacité à ressentir l'émotion associée à l'empathie ou la souffrance, comme une acrimonie qui m' étouffe. Je ne supporte plus de jouer un rôle, quand pourrais-je enlever ce masque compressant qui finira par m' etouffer ? Les masques à la longue collent à la peau. L'hypocrisie finit par être de bonne foi. De plus, c'est toujours un bonheur de faire tomber les masques et de se rendre compte que les gens nous préfèrent déguisé.
Je ne suis désespérément pas lucide mais seule, la première chose impliquant fatalement la seconde.
M'enfuir. Il est le seul a survivre à mes crises, à ne pas en patir... Strange ?
Tout s'anéantit, tout périt, tout passe : il n'y a que le monde qui reste, il n'y a que le temps qui dure, le problème etant en réalité les gens. Je voudrais continuer mes reves utopistes, ce que je fais avec mon masque, lorsque je l' enleve, je vois le monde nihilistement. Je crois être sous une avalanche de chaire Les gestes sont des regrets qu'un temps mort accentue. L'énergie se perd, les envies se trainent,chaque phase de malaise altère la raison. Humeurs instables inavouées ,faiblesse des sens et frustration etouffant la conscience. Je m'écoeure.
Salissure intérieure, les corps sont des refuges aux pléthores de caresses rendus inodores dès qu'ils gerbent leur semence.
Un vide inaltérable endormira les restes.

                                





 
# Posté le mercredi 09 janvier 2008 22:01.