J
'visionne les miroirs de ces vies déchirées maintenant que le soir ne cesse de tomber. Ma colère qui monte & ma haine accrochée au dessus de ces tombes où je n'ose pas cracher pour un temps d'amour, tant de haine en retour. D'autres salauds cosmiques s'enivrent à bételgeuse dans les chants magnétiques des putains d'nébuleuses. L'humain peut disparaître & son monde avec lui, qu'est-ce que la planète terre dans l'œil d'un rat maudit ?
Servez moi un whisky rock & une Vodka mercurochrome, merci bien. Putain, j'hallucine, j'vois Donald duck' en train d'besogner un pendu.
La suite m'a laissé amnésique.


Un jour, j'assassinerai & j'déformerai ceux qui ont voulu me réfuter.
Eux & leurs musiques mal famées pour noces & matchs de foot.
J'espère qu'on verra d'beaux tags sur ces boulevards plus spleeneux qu'une seringue après un shoot.
Au fait, y'a ta B.M. entrain d'cramer sur le trottoir, dis-toi qu'c'est beau comme un choeur d'paumés.



Parfois, durant une fraction de seconde, j'm'imagine que je pars.
Sans même avoir pris la peine de dire au revoir, je suis déjà dans ce train, appuyée contre la vitre, une suave musique en tête. Je suis nostalgique, j'me sens vivre. J'erre dans les rues, sur des chemins, je vogue sans conformité, sans préjugés, sans aucunes craintes, je vis.
Je rencontre des gens bien qui marchent un bout de chemin avec moi, puis on se perd de vue. On se retrouve & on sourit. Ivre d'utopie, j'ai tout oublié, je suis comme vide & remplie à la fois. Je ne ressens aucun manque, je plane. C'est dans ce moment là que mon subconscient se sent terriblement bien. Comme ça, comme rien. & c'est tandis que je me promène encore & toujours sur ses chemins vastes que retentit la sonnerie qui annonce la fin de ce putain de cours de mathématiques.