At.The.Dusk

Le bonheur n'est-il qu'une illusion ?

Respirer le vide et boire les nuages.

Mercredi 20 février 2008 à 16:27




"Les gens raisonnables n'ont pas la belle vie, ils regardent les gens pas raisonnables & bien souvent ils les envient... "  - Mickey3D ♪ -
Il y a des moments où le commun des mortels, dont je fais humblement partit, est amené à faire ce que les milieux populaire nomment vulgairement "un pétage de câble". & c'est pour cela que l'on continu de vivre jours après jours. Parce que demain sera là quoi qu'il arrive. Avec ou sans nous. Parce que lorsque l'on se couche le soir, on ignore ce qu'il va se passer au réveil.
Surprise !
Car si l'inconnu nous fait peur. Car si demain nous fait peur, arrêtons de vouloir tout contrôler. Si le rêve de l'Homme est que - Demain soit un autre hier - alors la réalité est un cauchemar pour ceux-là.
Imagine un monde ou tout est prévu, calculé, programmé, pas de surprise, pas d' inconnu, rien de nouveau, aucun émerveillement, plus aucune découverte... On tend vers ce concept. La vie moderne, cette immense fabrique de bien-être, cette immense machine à aller vite. L' Homme devient de plus en plus une poupée, une marionnette, une machine... Auto-programmé par lui même pour être heureux de son triste sort...

Metro - Boulot - Dodo
Grasse Mat' - Bédos - Compos...

Tout ça c'est pareil... La routine nous guette & c'est bien triste. Ne rien prévoir. Ne rien calculer. Ne pas voir plus loin que le bout de son nez. Laisser plus de place à l'imprévu. Ne rien attendre. Tout rechercher & tout découvrir. S' émerveiller.


Plus de place pour aujourd'hui & ses bons sentiments.
Moins de place pour hier & sa douce nostalgie.
Moins de place pour demain & ses tendres désillusions.
Regarder la vie en face et lui dire : "Bonjour toi ! Tu vas bien ?!" Ne pas attendre sa réponse pour partir en souriant. Alors demain, je ne sais pas vraiment ce que je ferais. Je laisserais le hasard et mes envies du moment me guider ici. Là-bas. Voir un peu plus loin... Ou peut-être pas... Se lever le matin, ne pas savoir comment la journée va se passer. Mais se lever pour le savoir.


Quand tout sera sujet au désespoir,
sans aucun échappatoire possible,
que la fin viendra tous nous prendre,
alors je rirais à la face du monde d'avoir un jour été heureuse.



« C'est l'histoire d'une société qui tombe, & qui au fur et à mesure de sa chute se répète sans cesse pour se rassurer : " Jusqu'ici, tout va bien. Jusqu'ici, tout va bien. Jusqu'ici, tout va bien...
L'important ce n'est pas la chute, c'est l'atterrissage. »

8 Avis argumentés.

Sad fairy.

Vous devez être le changement que vous désirez voir en ce monde.

Mardi 19 février 2008 à 22:00

    Parce que le destin ne doit pas être changé, notre seul travail est de corriger les petits défauts de la vie & les apprivoiser, sinon la réalité ne serait plus la même.























< L'amour rend aveugle ? >
< Ah Ah ! Laissez moi rire...>
< Foutaises ! >
(Mea culpa petite déesse de mon cœur.)

Ce n'est qu'une doctrine parmi tant d'autres qui ne vient juste que corriger la moindre petite imperfection de mes pensées hédonistes, me conforte dans le fait que rien n'est acquis, m'offre encore plus cette faculté divine de compréhension, ce semblant d'intelligence, me fait voir encore toutes sortes et différentes stratégies de manipulations exquises, me fait enfin comprendre que les gens sont naïfs, que j'en fait largement parti & tout ça fait vivre ma démence, fait battre ce qui me sert de coeur.. Elle vient justifier mon insatiabilité car ce qui ne m'a pas tué m'a rendue plus exigente. & j'y vois de plus en plus clair sur cette folie de race humaine guidés par leur instinct & non par leur intelligence. Sans tout cela je n' existerais même pas, alors pour tout cela, Je prône la mort des puants altruistes utopistes ! Peut-être est-ce propre à moi-même, Suis-je une éternelle insatisfaite ou le monde est-il réélement comme je le perçois ? A force de battre mon coeur va s'arrêter, mais ce jour là, sera t-il là ? Me tiendra t-il la main ?

Tu as raison, tout fini toujours par se savoir & c'est mon tendre drame.
    - "Feindre de croire un mensonge est un mensonge des plus exquis."
    - "Mais à en juger son maquillage, elle ment."

So take another pills and tell another lie.
Sommes-nous des éternels insatisfaits ou le monde est-il réellement tel qu' on le perçoit ?  J' attends toujours de trouver la réponse.

8 Avis argumentés.

J'écris pour me taire.

Froide se veut la nuit & s'ouvre la boîte à souvenirs.

Mardi 19 février 2008 à 18:51

Bonsoir. Pourquoi dire bonsoir, je ne vous connaît pas donc cela revient à être hypocrite, insensé, rémanent, comme ma piètre existence dans cet aphorisme de ma vie. Pourquoi je n' arrive à écrire que lorsque je suis médiocrement mélancolique. Non... Je ne suis pas une enfant famélique d' exultation. J' ai des coups de spleen, comme le ban et l'arrière-ban, pourquoi ? Le monde n' est pas hédoniste. La douleur m' aide, me fait comprendre que je vis, La manière la plus profonde de ressentir quelque chose est d' en souffrir. Cependant j'aime mieux la diminuer que d'en rendre compte, je le dois à mon côté utopiste qui va & vient perpetuellement comme le souffle du vent. Apparament, j' aurais surtout quelques troubles sociopathe ce qui m' assimile au fait que j' ai du mal à ressentir les émotions humaines. C'est ce qui explique mon manque d'empathie quand je suis confrontée à la souffrance ou autre sentiment pitoyable des autres, en témoignant d'une incapacité à ressentir l'émotion associée à l'empathie ou la souffrance, comme une acrimonie qui m' étouffe. Je ne supporte plus de jouer un rôle, quand pourrais-je enlever ce masque compressant qui finira par m' etouffer ? Les masques à la longue collent à la peau. L'hypocrisie finit par être de bonne foi. De plus, c'est toujours un bonheur de faire tomber les masques et de se rendre compte que les gens nous préfèrent déguisé.
Je ne suis désespérément pas lucide mais seule, la première chose impliquant fatalement la seconde.
M'enfuir. Il est le seul a survivre à mes crises, à ne pas en patir... Strange ?
Tout s'anéantit, tout périt, tout passe : il n'y a que le monde qui reste, il n'y a que le temps qui dure, le problème etant en réalité les gens. Je voudrais continuer mes reves utopistes, ce que je fais avec mon masque, lorsque je l' enleve, je vois le monde nihilistement. Je crois être sous une avalanche de chaire Les gestes sont des regrets qu'un temps mort accentue. L'énergie se perd, les envies se trainent,chaque phase de malaise altère la raison. Humeurs instables inavouées ,faiblesse des sens et frustration etouffant la conscience. Je m'écoeure.
Salissure intérieure, les corps sont des refuges aux pléthores de caresses rendus inodores dès qu'ils gerbent leur semence.
Un vide inaltérable endormira les restes.

                                





 
# Posté le mercredi 09 janvier 2008 22:01.

9 Avis argumentés.

Off the light !

& si je meurs ce soir, me tiendras-tu la main ?

Mardi 19 février 2008 à 17:03

L'entendre respirer.. Un souffle régulier & apaisant je dois dire. Un sentiment de pleinitude m'envahit & un sourire s'inscrit sur mes lèvres. Je crois me sentir bien, c'est si rare. Je baigne dans une ataraxie totale.
Un bruit.. Un oiseau pousse un hurlement strident & me ramène à la dure réalitée de la vie. Ce putain de bruit me sort de ma douce léthargie, cette impression de bien-être me quitte, je me sens vide & incertaine.
Il est minuit quarante cinq & ma vie reprend son triste cours monotone & morose, quelque peu ennuyant par moment, après ces quelques instants indéfinissables.


La vie est tout simplement un mauvais quart d'heure composé d'instants exquis.

6 Avis argumentés.

Sourire d'un soir, délavé

Boire les calices, jusqu' à la lie.

Samedi 9 février 2008 à 20:17





















    Des rêves creusés dans mes draps s'imprègnent jusqu'au petit matin où l'envie malsaine de consommer, consumer, m'assommer, divaguer me pénètre sans relâche. Ma personne transitoire, transite & dérisoire se traîne sur les trottoirs & dans mes yeux cramoisis aux chiffres mentholés je cherche le moindre petit être à détruire sans aucune raison, juste pour mon plaisir. J'avais beau cracher mes sentiments cette nuit là, il y eu plus de sang au fond de ma gorge que de mots d'amours délavés & déroutants. Je fixe la route & je vide mon cœur. Mauvais whisky & le cœur désormais en pause ainsi que le cerveau plombé, je rêve de quitter cette grisaille de banlieue corrompue. Dans ma prison mentale un enfant vient de s'allonger sous un train. T'as beau te donner l'air d'une douceur assassine, y' a des quais d'gare les soirs d'hiver qui t'filent une méchante envie d'chialer. Les cigarettes n'ont plus ce goût de baiser échangés comme autre fois.
La vie est un songe où le pauvre Orphée se traîne comme un mendiant sans voix, un type perdu, un idiot qui sait qu'il a vu l'invisible en moi.
Je suis quelqu'un qui vomit. Je suis quelqu'un qui bouffe la vie et qui la dégueule tout simplement.
Il est ridicule de cracher sur son miroir. Il est encore plus ridicule de mener cette éternelle routine baveuse, & désobligeante. Mais moi il faut que je crache jusqu'à ce que cela se tarisse au fond de moi, & que je tourne les talons. Je crache aux visages des esprits mercantiles, je crache en silence, je crache dans mes draps. Quitte à cracher sur la société, autant cracher sur moi.
.:. Cannabis, ecstasy, micro-pointe, drogues de synthèses ou naturelles .:.
Quand de mon air léthargique je sillonne ces couloirs lugubres où les pas des juvéniles précoces & stressés qui se trimballent leurs sac à pois & à étoiles comme pour carnaval, moi je m'adosse contre les murs de cet asile éducatif. Portillons, escaliers mécaniques, entonnoir humain, horaires cycliques ,responsabilités, de grandes discussions sans intérêt. La génération du surgelé, de la boite à propagande, rien qu'une fonction de consommateur & un problème de plus pour le courrier du cœur.

Tout ce week-end j'ai vu un fou. Hérésie, murs blancs, violence.
Je l'admire, toujours ce syndrome, syndrome de Stockholm.






11 Avis argumentés.

I bear you.

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