Comme quoi, tout arrive. Ce sentiment de frustration intense qui vous prend à la gorge en voyant l'incapacité que vous ressentez devant toutes ces morts qui s'enchainent. Souvenez-vous, vous avez déjà ressenti ça. Cet étau qui vous sert les entrailles,  cette boule qui vient se nicher dans votre ventre puis qui monte dans votre gorge, votre déglutition qui devient difficile, amer. Ce goût de mal-être qui reste dans votre salive.
Mes sous-vêtements sont éparpillés aux quatre coins de la chambre. On pourrait penser que j'ai passé une nuit torride. Eh bien non.. J'ai passé une nuit exécrable ! Une nuit à me retourner dans mon lit. Une nuit à allumer & éteindre la lumière. Une nuit à chercher le sommeil sans le trouver. Une nuit à me brosser les dents après chaque verre, jurant que c'était le dernier. Cette nuit, je me suis posé toutes les questions que j'ai oublié de me poser.
Le silence nous sied bien. Ca, c'était avant. Malheureusement, il devient étouffant. On rit beaucoup, je critique beaucoup, vous restez silencieux. C'est juste une émeute émotionnelle.
Nos histoires noires, nos nuits blanches plantées en plein manque de tout & cherchant le jour.
Tu m'as gonflé ces derniers soirs avec ton vague regard fêlé de fille qui joue madame beauvoir en ségolène ivre & camée. Mes désirs sont mélancoliques mais ça va ; j'te sens blottie au fond d'mes veines. C'était juste une pâleur nocturne.J'ai tenté de m'abrutir dans la musique l'alcool, le sexe & les barbituriques. Mais, ça ne marche pas.
Je devrais m'abstenir de poser des mots quand je sais qu'ils résonnent creux.

 

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Merci pour le modèl, Caro... J'espère que l'on recommencera prochainement.