At.The.Dusk

Le bonheur n'est-il qu'une illusion ?

Vendredi 26 décembre 2008 à 15:08

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À
toi, la fille qui hante mes visions nocturnes.
Une des raisons de mes insomnies, également.
Où est passée la folie qui nous animait lorsque l'on s'est connues ?
Où sont désormais les bonds dans mon coeur, lorsque je voyais ta chevelure flamboyante au loin ?
Où sont passés mes inquiétudes, mes angoisses à propos de ton caractère que j'ignorais & que je me plaisais à découvrir chaque jour, mon envie de te plaire & de te faire rire ?
Tu te souviens de tout ça ? Nos embrassades folles, nos soirées d'amour infini, nos putain de câlins, tu sais ; ceux qui me font pleurer. Moi je m'en souviens & je me souviens aussi me réveiller rien qu'à la force du désir de te parler.
J'ai peur de la routine, de l'ennui. J'ai peur de la distance. Je me réveille. Doucement. Faut dire qu'elle nous bousille. J'en ai marre.
Force est de constater que toi seule arrive à me suivre dans les couloirs de mon labyrinthe.  Toi seule peut traverser les barreaux de ma prison mentale.
Malheureusement, rien n'est plus comme avant.
C'est dingue comme une idée peut différer, du jour au lendemain, d'une minute à une autre. Que peut-on faire en si peu de temps ? Se remémorer tous ces moments passés avec toi. Tout cet amour perdu au coin d'un feu. Ce putain de sentiment qui est là, mais qui est désormais inutile.
Je ne sais pas ce qui me prend, mais je sais que je me sens capable de te laisser tomber ce soir même. Puis sûrement le regretter demain. Mais ne surtout pas revenir en arrière, car échouer, perdre de la dignité ou autre connerie du genre. Peur de me tromper.
Je ne sais jamais quels choix prendre dans ma vie. Je suis indécise, lunatique & sans doute, je me prends trop la tête.
Alors soit tu es intelligente & tu ne prêtes pas attention à ce que je raconte ce soir, soit tu es une idiote & tu t'acharnes à comprendre ce qui me passe par la tête (alors que moi même, qui suis la principale concernée, ne le sais pas exactement) & alors, tu n'auras pas de réponse, juste de la souffrance & de l'inquiétude. Mais tu dois avoir l'habitude.
Ah mais aussi, j'ai oublié de préciser.
Si tu ne prêtes pas attention à ce que je dis ce soir, je risquerais de t'en vouloir, dans un futur proche, de ne pas avoir pris en compte ce qui me tenait à coeur. Tu sais, je vais me dire que tu te fous de moi...
Puis donc on se disputera & on s'éloignera.
Quand mes visions nocturnes m'empêchent de rêver & couvrent mon sommeil d'un voile inachevé, je n'ai plus de mots assez durs pour te dire que je t'Aime... encore.
Un voile blanc s'infiltre doucement devant mes yeux.

N
e pas me lever, avoir peur, angoisser.
Déambuler dans les plaies de mon labyrinthe sombre & noir.
Je sors mon briquet phosphorescent pour griller mes traumatismes d'enfant. Je t'attends & me mens.
Tu ne pourras pas venir puisque tu ne sais pas où je suis à ce moment là & que c'est toujours ainsi.
Et puis je me mets à chanter, un petit air anodin qui me trouble jusqu'au matin. Je t'avais dit d'te barrer, de cesser de m'aimer mais finalement tu as insisté. Mais quoiqu'on fasse est bel & bien foutues.

Mea culpa.

Dimanche 7 décembre 2008 à 22:48

             Comme quoi, tout arrive. Ce sentiment de frustration intense qui vous prend à la gorge en voyant l'incapacité que vous ressentez devant toutes ces morts qui s'enchainent. Souvenez-vous, vous avez déjà ressenti ça. Cet étau qui vous sert les entrailles,  cette boule qui vient se nicher dans votre ventre puis qui monte dans votre gorge, votre déglutition qui devient difficile, amer. Ce goût de mal-être qui reste dans votre salive.
Mes sous-vêtements sont éparpillés aux quatre coins de la chambre. On pourrait penser que j'ai passé une nuit torride. Eh bien non.. J'ai passé une nuit exécrable ! Une nuit à me retourner dans mon lit. Une nuit à allumer & éteindre la lumière. Une nuit à chercher le sommeil sans le trouver. Une nuit à me brosser les dents après chaque verre, jurant que c'était le dernier. Cette nuit, je me suis posé toutes les questions que j'ai oublié de me poser.
Le silence nous sied bien. Ca, c'était avant. Malheureusement, il devient étouffant. On rit beaucoup, je critique beaucoup, vous restez silencieux. C'est juste une émeute émotionnelle.
Nos histoires noires, nos nuits blanches plantées en plein manque de tout & cherchant le jour.
Tu m'as gonflé ces derniers soirs avec ton vague regard fêlé de fille qui joue madame beauvoir en ségolène ivre & camée. Mes désirs sont mélancoliques mais ça va ; j'te sens blottie au fond d'mes veines. C'était juste une pâleur nocturne.J'ai tenté de m'abrutir dans la musique l'alcool, le sexe & les barbituriques. Mais, ça ne marche pas.
Je devrais m'abstenir de poser des mots quand je sais qu'ils résonnent creux.

 

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Merci pour le modèl, Caro... J'espère que l'on recommencera prochainement.


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