At.The.Dusk

Le bonheur n'est-il qu'une illusion ?

Samedi 5 juillet 2008 à 16:41

    Pendant qu'tu baises, j'fume mes deux paquets d'clopes. Chacun son trip chacun son flip. De nouvelles pilules blanches sous nos langues percées.

























"Mademoiselle vous tremblez, vous voulez vous enfuir,
Vous savez cette histoire, elle est belle à mourir.
Nous en sommes les héros, les acteurs éphémères,
Tous les jours tous ensemble, bâtissons notre enfer."           (Devon.)

Mes larmes acides détruisent mon entité vivante encore mieux que la sienne, que j'aimerais laisser sans plus aucun souffle de vie. Laissant les vers caresser ses chevilles, dans ses miasmes corporels. Un vide inaltérable en moi, comme une atmosphère vidée de sa planète. Doucereuse mélancolie du calvaire, mon âme s'est vendue au diable ce matin. Il est des moments où il faut choisir entre vivre sa propre vie pleinement, entièrement, complètement, ou traîner l'existence dégradante, creuse & fausse que le monde, dans son hypocrisie, nous impose. Indifférence latente & opaque. Sourire en coin. Exubérance ironique. Rien à foutre. J'me marre. Tout ça a pris une dimension tellement absurde, à quoi bon. Pour ceux qui se réveillent au fond des abattoirs, sachez qu'on a flingué sur les trottoirs dans les éclats de verre l'automne des discordes notoires. J'm'assieds sur l'cul, des centaines & des milliards d'allumettes craquées, des rois, des reines, des as, tous incinérés & vautrés là au fond mon ventre comme dans leur demeure bionique éternelle. Mais ta tête va s'effondrer & y'a plus rien dedans.
Je crois que j'devrais arrêter de faire en sorte que les gens me haïssent.., cependant, c'est si amusant.


۞۰۞۰۞۰۞۰۞۰۞۰۞۰۞۰۞۰۞۰۞
































En ce qui concerne les apparences : Ma tooff : Ganja, Eglantine, Jäde, Gertrude, Juana, Apöcalyptïqua, Pyranya, Louä, Hërbe, Tistiä, Carence, Pistou, Rythanü, Corde, Mélancoliä, Anärka, Ranjo, Cërbiä. & ouais, quand l'ennui vous prend, plutôt que d'boire encore comme une dépravée..
Oui.. Pas étonnant de ma part cette excentricité.


Dimanche 1er juin 2008 à 20:52




















J
'visionne les miroirs de ces vies déchirées maintenant que le soir ne cesse de tomber. Ma colère qui monte & ma haine accrochée au dessus de ces tombes où je n'ose pas cracher pour un temps d'amour, tant de haine en retour. D'autres salauds cosmiques s'enivrent à bételgeuse dans les chants magnétiques des putains d'nébuleuses. L'humain peut disparaître & son monde avec lui, qu'est-ce que la planète terre dans l'œil d'un rat maudit ?
Servez moi un whisky rock & une Vodka mercurochrome, merci bien. Putain, j'hallucine, j'vois Donald duck' en train d'besogner un pendu.
La suite m'a laissé amnésique.


Un jour, j'assassinerai & j'déformerai ceux qui ont voulu me réfuter.
Eux & leurs musiques mal famées pour noces & matchs de foot.
J'espère qu'on verra d'beaux tags sur ces boulevards plus spleeneux qu'une seringue après un shoot.
Au fait, y'a ta B.M. entrain d'cramer sur le trottoir, dis-toi qu'c'est beau comme un choeur d'paumés.



Parfois, durant une fraction de seconde, j'm'imagine que je pars.
Sans même avoir pris la peine de dire au revoir, je suis déjà dans ce train, appuyée contre la vitre, une suave musique en tête. Je suis nostalgique, j'me sens vivre. J'erre dans les rues, sur des chemins, je vogue sans conformité, sans préjugés, sans aucunes craintes, je vis.
Je rencontre des gens bien qui marchent un bout de chemin avec moi, puis on se perd de vue. On se retrouve & on sourit. Ivre d'utopie, j'ai tout oublié, je suis comme vide & remplie à la fois. Je ne ressens aucun manque, je plane. C'est dans ce moment là que mon subconscient se sent terriblement bien. Comme ça, comme rien. & c'est tandis que je me promène encore & toujours sur ses chemins vastes que retentit la sonnerie qui annonce la fin de ce putain de cours de mathématiques.

Mercredi 28 mai 2008 à 22:26

                   

C
e ne fut pas un petit déjeuner habituel ce matin.. Pris entre des cadavres de bouteilles de vodka, clopes & cendres éparpillées au sol. Bouche pâteuse & yeux mi-clos pour finir cette nuit en cauchemar. Allez, mouchons notre connerie où on peut. Crachons un peu partout. J'ai les cheveux sales, parfumés à la vodka & des traces de piqures sur les avant-bras. C'est la fin de mes éructations. J'ai pas le courage d'aller plus loin.

Aujourd'hui tu m'offres tes carences.
En cherchant un préambule,
Un truc qui nous foute en transe,
Faisant mousser nos bulles
Mais si t'as peur de nos silences,
Reprends ta sale latitude.
Il est minuit sur ma fréquence
& j'ai mal aux globules.

Y'a comme des envies morbides de meurtres quand je croise vos gueules, je sens déjà mes mains se rougir de sang. C'est pas que j'vous aime pas, mais j'vous hais.
Surtout, n'oubliez pas de demander notre catalogue automne/hiver : 15% d'réduction sur les suicides collectifs.

Mardi 13 mai 2008 à 22:04

De la pure HAINE envers elle.

Elle serait entrain de cramer vivante que ça me ferait rire.


Lundi 5 mai 2008 à 22:29

                                            


Anéantie, annihilée. Il ne reste rien d'elle, ou presque. Ses pieds se sont enlisés, son esprit les a suivis. J'pensais la revoir, ne serait-ce que dans ma prison mentale. Ça ne sera pas le cas. Tombée dans le vide, sortie de mon train qui ne va pas tarder à dérailler. Je lui ai à peine tendu la main, je l'ai vu glisser sans savoir la rattraper. "Douce peau parfumée qui finira putride." J'aspire à une vie meilleure, celle qu'elle n'aura pas. Quelques larmes pour une vie finie, suffisant ? Hypocrite j'dirais. Vide d'un monde.
Encore un corps à faire cramer pour réchauffer les SDF. Euphémisme merdique, reflet de la société.

Décharnée, dénervée, dépulpée, démusclée.
Résultat d'une vie sans fin dans les abysses de miasmes d'une si belle idylle.T'as faim ? Mon cerveau se consume en purée. Bouffe, vas-y sers toi. Si t'as pas peur d'bouffer l'train d'ma vie. Déraille t-il aujourd'hui ? Mon serpent écrasera t-il ces putains de rails ? J'crois que les barreaux d'ma prison mentale se referment doucement sur moi. Etouffement ? J'essuie mes yeux endormis par la mort. Asphyxie mentale par mes acolytes voulant faire dérailler ce train. Eclat perdu de ma force vendue.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | Page suivante >>

Créer un podcast