At.The.Dusk

Le bonheur n'est-il qu'une illusion ?

Dimanche 7 décembre 2008 à 22:48

             Comme quoi, tout arrive. Ce sentiment de frustration intense qui vous prend à la gorge en voyant l'incapacité que vous ressentez devant toutes ces morts qui s'enchainent. Souvenez-vous, vous avez déjà ressenti ça. Cet étau qui vous sert les entrailles,  cette boule qui vient se nicher dans votre ventre puis qui monte dans votre gorge, votre déglutition qui devient difficile, amer. Ce goût de mal-être qui reste dans votre salive.
Mes sous-vêtements sont éparpillés aux quatre coins de la chambre. On pourrait penser que j'ai passé une nuit torride. Eh bien non.. J'ai passé une nuit exécrable ! Une nuit à me retourner dans mon lit. Une nuit à allumer & éteindre la lumière. Une nuit à chercher le sommeil sans le trouver. Une nuit à me brosser les dents après chaque verre, jurant que c'était le dernier. Cette nuit, je me suis posé toutes les questions que j'ai oublié de me poser.
Le silence nous sied bien. Ca, c'était avant. Malheureusement, il devient étouffant. On rit beaucoup, je critique beaucoup, vous restez silencieux. C'est juste une émeute émotionnelle.
Nos histoires noires, nos nuits blanches plantées en plein manque de tout & cherchant le jour.
Tu m'as gonflé ces derniers soirs avec ton vague regard fêlé de fille qui joue madame beauvoir en ségolène ivre & camée. Mes désirs sont mélancoliques mais ça va ; j'te sens blottie au fond d'mes veines. C'était juste une pâleur nocturne.J'ai tenté de m'abrutir dans la musique l'alcool, le sexe & les barbituriques. Mais, ça ne marche pas.
Je devrais m'abstenir de poser des mots quand je sais qu'ils résonnent creux.

 

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Merci pour le modèl, Caro... J'espère que l'on recommencera prochainement.


Dimanche 19 octobre 2008 à 20:57

    Le téléphone sonne dans le vide & elle s'en fout, le répondeur a l'habitude de pallier à son absence sempiternelle. C'est toujours quand j'ai besoin de toi que tu n'es pas là. Je te le hurle mais tu ne l'entends jamais, occupée ailleurs.

                                  

      Je vais en crever & je déteste ça plus que tout ! Je compte bien te faire payer chaque jour, ce mal qui me ronge les tripes, le coeur & bouffe mon âme. Là, j'ai senti ce dégoût dans ma bouche, cette envie de vomir. Oui j'ai su que c'était ça & je me suis rappelée pourquoi j'en voulais plus, pourquoi j'te chasse de moi, de mon coeur, de mes pensées, je hais tout ça profondément.. Pars vite & reviens tard.. Tu as tout ce qu'il me reste entre tes mains alors serre le très fort, perce le, explose tout ce qu'il me reste & abandonne moi encore, loin de tout & surtout loin de moi.. Si dans la nuit je me réveille pour en pleurer ; n'y prête pas attention. Que mes larmes s'envolent aussi..
Ma paralysie interne.
Rien n'a changé c'est toujours la même brûlure à l'intérieur, les mêmes maux, la même mélodie. Il me rattrapera un jour, ce passé, ces extases à tous les coins de rues, où mes amours sans lendemain me laisseront encore cette impression d'éternité, où je considérerais à nouveau mon existence comme une de ces catastrophes naturelles qui feront d'elle le point de non retour..
Pour le moment ça se déchire à l'intérieur, & ça s'étire au delà du raisonnable, je suis en décomposition permanente d'un ensemble illusoire, je ne suis qu'une altération sans fin.
Mais même si je ne sais pas aimer sans me cramer la gueule, sans faire de ma vie : cette défonce permanente, j'ai appris à domestiquer ma peur, à renflouer mes angoisses, & je préserve ce qu'il me reste d'utopique à l'intérieur, loin des échéances éventuelles.

Did you forget to take your meds ?

Pendue, perdue, oubliée, enragée, silencieuse. Vous n'avez pas compris. Encore.
J'ai essayé d'y croire, j'ai fermé les yeux. Très fort. Au point de voir des étoiles quand je les ai ouvert.
J'y étais presque.
Presque.
Lors de mes rares moments de lucidité, je savais, je savais que ce n'était pas moi, que ce n'était pas mon bonheur, qu'une fois de plus le mensonge m'avait rattrapé.
Je n'irai plus.
J'ai espéré aussi avec d'autres, mais ce n'était qu'une illusion plus forte.
L'orage. Enfin.


 
Une doucereuse odeur de malheur s'empare de mon être de peur.
Ta fuite ne peut paraître anodine qu'aux yeux d'un sourd ;
Car je perçois sans regarder, tes pas feutrés d'agonisante lâche, j'ai mal.
Mes sens sont tous à l'affût.
Tu passes en traître, tu tentes bien de m'aimer à ta façon,
Mais tu m'abandonnes au dernier moment.
Cette nouvelle fuite tourmente mes névroses dociles ;
Comme un souvenir flottant autour de moi, les uniques arômes de ton corps.
Un blâme persécute amèrement ma bouche qui s'était trop tue face à ton indifférence.
Tout ce que j'arrive à chuchoter sur ton triste passage, est un faible « reviens-moi » 
Mais décidément tu veux vraiment ma mort, n'est-ce pas?
J'attends le temps. Le passé est révolu.
Même plus le temps d'y penser. Plus le temps de rien..


Parfois on se ressemble à s'en morde les lèvres.. T a i s- To i.. Emmène-moi où tu voudras, Mais plus dans mes songes s'il te plait laisse-les moi, laisse-les moi...
Moi, je colle des étoiles lumineuses au plafond des visions scandaleuses sur les murs de ma prison mentale.

Jeudi 18 septembre 2008 à 20:20

      Morte.. Morte, morte. Elle est morte.
Cette nuit, j'ai pleuré & il n'était pas là pour me consoler. Elle non plus..

Oreiller trempé, doigts congelés, larmes étranglées, utopie brisée.

"Je sais quelque chose que tu ne sais pas."
Ventre noué, tripes retournées, j'étouffe partout. J'suis de nulle part, ici ou là-bas je n'existe pas. Sourires & soupirs, des injures pourrissent.
 Tous les matins j'plonge dans l'infini néant de routine..
La mélancolie fait son entrée, accompagnant le vent glaçant qui régente ma vie. Pourrait-on me servir une bonne vodka avant que mon âme se noie dans l'infini néant de mon existence ? La lune déborde & je me réveille seule. Mes neurones frétillant comme des millions d'anguilles dans l'eau.
Morte..
Les vers bouffent ses miasmes corporels comme si c'était un sucre. Mon sucre de mort. Je t'ai donné mon sourire cette nuit, même si depuis quelques jours il n'était accroché qu'au bout de mes doigts. Écrase-le, bousille-le, défonce-le. Il ne me servira plus. Elle est morte.
Elles sont mortes.



     


















J'voulais partir, pour un voyage un peu lointain. Tu ne t'en rendrais même pas compte, mais moi, je le saurai & c'est cela qui me chagrine le plus. Doux moment délirant, douces larmes se hasardant au creux de mes joues humides de plusieurs pluies. J'ai besoin de vous.. Mais j'vous Hais.

Mardi 2 septembre 2008 à 19:18
















I
l parait que la planète s'est émiettée, juste parce que quelqu'un a éternué. Ceci, nous l'avons attendu toute une vie.
Je suis un diatribe vivant. Parfois, je n'me comprends pas alors comment comprendre les autres ? Essaie s'il te plaît, & dis moi que ce n'est pas réel. Il me semble que j'ai toujours des larmes à perdre. Écrire partout & sur la peau. Se laisser déverser l'eau mécanique du ciel à en boire des verres de pluie.
Les nuits valsent autour de moi sans que mes yeux ne se ferment. La route est courte & j'ai si peur de me cogner à un mur, de pas voir la fin arriver, de rien voir du tout. Avalée par les étoiles, je reste là dans le noir qui tombe aux angles de mon cœur. Trop d'angles peut-être justement. Il faudrait penser à s'adoucir, à arrondir. Il faudrait ne plus penser. A rien. Des mots noirs sur des feuilles blanches à petits carreaux, & qui dégoulinent sous la pluie. Il ne manque plus grand chose pour que ce soit moi qui tombe, pour que ce soit moi qui tangue, pour que ce soit ma trace, pour que ce soit mon ombre qui dégouline d'indicible.

   Je vomis mes mots ou plutôt je les gerbe, comme une boulimique je n'en veux plus, qu'ils sortent de mon corps autant que je voudrais le faire avec mon sang. Ce mal qui me ronge de l'intérieur, qui me bouffe les tripes est uniquement de votre faute. Je vous hais. Je n'y arrive plus en ce moment, mon utopique de putain d'monde s'écroule sous mes yeux, sans que je n'puisse rien faire. Je déteste ça. C'est comme rouler sur un vélo sans pédale, plutôt casse gueule.. Une bulle, colorée à l'extérieur, les façades n'est-ce pas ? C'est uniquement ce que les gens voient, ce serait trop con d'aller plus loin. Surtout trop fatiguant pour leurs cerveaux atrophiés. Humanité droguée contre une vie illusoire, Une bouteille de vodka, quelques grammes de weed & tout s'arrange. J'entends mon cœur battre, c'est pas régulier. Parfois, j'me comprends pas moi même. Notre vie vaut-elle ce qu'elle nous a coutée d'effort ? Il m'arrive d'en douter. A force de ravaler, ravaler sans jamais dire ; j'ai fini par m'automutiler, une sorte d'anorexie des sentiments.
Gentiment je déjante.



Lundi 4 août 2008 à 15:25

                              

Marche funèbre d'une jeunesse déshéritée..
L'insomnie a pris ma planque & mes yeux sont cernés. J'dois garder le moral, mais je n'sais pas où il est. Etant vouée à la mort je cherche un intermédiaire. Pourquoi s'épuiser à bien faire, quand on peut aussi faire de la merde ? Partager des souvenirs tranchants & cette sensation nauséeuse à l'estomac quand je les évoque. Un tourbillon de sarcasmes, de claques, de fumée.. Vapeurs paradisiaques de souvenirs toxiques dans l'ombre aphrodisiaque d'un junkie mécanique. N'est-ce pas le cri du vent qui souffle à travers nos amplis ou ce reflux du temps dans le couloir des nostalgies ? N'est-ce pas la nuit en transe qui peint en noir nos artifices comme une sentence ? Envoyez l'ambulance.
J'ai très souvent pensé à toi depuis quelque temps pendant que les stupides causaient, le chagrin joue avec les lois & les lois jouent avec nos plaies. Les salauds sont pas ceux qu'on croit quand tout bascule à l'imparfait. Les étoiles étaient nulles & la Lune était vide, glauque & débile comme le courrier du fan-club d'une idole.
Je crache dans les draps quand tu te fous de l'amertume de ceux qui te baisent en rêvant. Des odeurs de mercurochrome sur le registre des mes plaies. Suis-je seule ou les autres sont trop nombreux ? Quand mes visions nocturnes m'empêchent de rêver & couvrent mon sommeil d'un voile inachevé je me sens comme frelaté.
Ton premier cri réveille, de son écho brisé, l'ouragan qui sommeille dans mes veines oxydées & mon regard prélude le jeu de la pudeur quand, par manque d'habitude, on s'méfie du bonheur. Je reviendrai taxer ta mémoire dans la nuit du dernier espoir. Je reviendrai chercher notre enfance assassinée par la démence & j'lui collerai des lunettes noires.
Ce soir là, la pluie avait lavée tout mes regrets. Encore une fois. Le cœur dans les tempes & la tempête au ventre. De l'os après la chair, de l'acide au rabais jusqu'à en faire pourrir les derniers noyaux frais. C'est l'heure ou le silence balance sur mes nuits pleine de vices le rythme des horloges qui pourrissent. Bonsoir.



















Je suis la petite voix qui te dis de tuer tous tes meilleurs amis, heureusement que tu ne m'entends pas souvent. Pourquoi tu ne veux pas m'entendre plus souvent ? Allez, tue les gens, tue les gens.
Des heures qui fuient des jours qui s'en vont vers la nuit & des nuits qui s'enfuient toujours vers des carrefours, des points de non-retour. Des mégots de cigarettes qui s'entassent sans que le temps s'arrête. Des joints qui passent & des verres qui défilent. Je joue mon âme à contre-cœur avec un verre d'vodka au fond du cœur. Sous la lune caustique & sanguine, un flacon à la main, en procession jusqu'aux toilettes, loin du monde qui m'oppresse je respire l'odeur alcaline des relents d'amour périmé.
Je t'attendrai toujours sur le point de non-retour. Mon âme divague & fait d'immenses vagues, la lune est une aspirine. Dans les yeux trop souvent on déblatère sans que l'âme jamais ne se désaltère. Je n'irai pas à l'hôpital où les fous se sentent mal. J'passerai ma vie la tête à l'envers.
J'ai laqué mes ranjos, je me noie, je gerbe sur mon perfecto. Vodka, Vodka, Vodka, la nuit titube, la nuit tombe. Les coctails molotov explosent. Tarmas rit, j'hurle, je m'effondre. J'ai reçu un éclat de rire dans l'oeil.

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